Laval, 26 juillet 2022 – La Conférence ferroviaire de Teamsters Canada (CFTC) a examiné la réponse du ministre des Transports concernant trois recommandations du rapport du Bureau de la sécurité des transports (BST) visant à améliorer les normes d’essai et les exigences d’entretien en fonction du temps. Les principales mesures proposées par le ministre des Transports sont résumées ici.
Les recommandations et la réponse découlent d’un déraillement mortel près de Field, en Colombie-Britannique, le 4 février 2019, qui a coûté la vie à trois de nos confrères Teamsters : Dylan Paradis, Andrew Dockrell et Daniel Waldenberger-Bulmer. Ils ont péri lorsqu’un train céréalier chargé a dévalé une pente montagneuse de manière incontrôlée et a déraillé après la défaillance de son système de freinage pneumatique.
La CFTC fait de la sécurité de ses membres et du public sa plus grande priorité. Elle est heureuse de constater que le ministre des Transports prend cette question au sérieux. Le syndicat des Teamsters reconnaît également que la réponse du ministre aux trois recommandations du BST témoigne de son engagement à mettre en œuvre un plan visant à améliorer la sécurité ferroviaire. Le syndicat des Teamsters jouera un rôle important et suivra de près la mise en œuvre du plan d’action afin de s’assurer que les mesures prises par les divers intervenants atteignent les objectifs fixés.
« L’annonce d’aujourd’hui est certainement un pas dans la bonne direction, explique Lyndon Isaak, président de la CFTC. Le déraillement de Field Hill a dévasté la vie de nombreuses personnes, et notre objectif est de défendre les intérêts de nos membres et de leurs familles afin de nous assurer que la sécurité de nos membres passe toujours avant tout. »
La CFTC est impatiente de travailler avec le ministre et les autres parties activement impliquées dans le processus.
À propos de Teamsters Canada
Teamsters Canada représente 125 000 travailleuses et travailleurs à travers le Canada dans plusieurs industries, dont plus de 16 000 membres travaillent dans l’industrie ferroviaire. La Fraternité internationale des Teamsters, à laquelle Teamsters Canada est affilié, compte 1,4 million de membres en Amérique du Nord. www.teamsters.ca
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Renseignements:
Catherine Cosgrove
Directrice, Communications et Affaires
publiques
Teamsters Canada
Portable : (514) 618-2541
ccosgrove@teamsters.ca
Depuis sa création, cette loi est respectée et propagée dans plus de 80 pays à travers le monde, mais il est connu dans la plupart des autres pays comme étant le Jour commémoratif des travailleurs. En 2001, l'Organisation internationale du travail (OIT), une agence spécialisée des Nations Unies, a observé cette date comme la Journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail. Le 28 avril a été choisie parce qu'à cette date en 1914 la première Loi sur les accidents du travail au Canada est devenue officielle.
Le drapeau du Canada sur la Colline Parlementaire flottera en berne et les travailleurs à travers le pays commémoreront cette journée en allumant des bougies, en portant des rubans et des brassards noirs, et en observant des moments de silence.
Nous allons demander que les transporteurs reconnaissent le Jour de deuil en publiant un bulletin et de fournir à nos membres l'occasion d'observer un moment de silence où les fonctions opérationnelles le permettent. Bien que nous ne puissions pas organiser de rassemblements en personne cette année, le message durable du Jour de deuil - pleurons les morts et luttons pour les vivants - est plus important que jamais.
Bien que nous ne puissions pas nous rassembler en personne, nous pouvons montrer notre solidarité avec les travailleurs de première ligne et nous souvenir des travailleurs décédés en allumant une bougie dans nos maisons et en publiant une photo sur les réseaux sociaux avec le hashtag #WorkersDayofMourning et #StopthePandemicAtWork.
La pandémie mondiale du COVID-19 a fondamentalement changé notre façon de vivre et de travailler. Alors que tout le monde est touché par la crise, les travailleurs sont en première ligne. Beaucoup effectuent un travail critique sans les protections dont ils ont besoin pour assurer leur sécurité. De nombreux travailleurs comme vous ont été jugés essentiels et vont travailler tous les jours afin que d'autres puissent rester à la maison, car nous faisons tous tout notre possible pour mettre fin à la pandémie.
Nous devons à tous les travailleurs de s'assurer qu'ils disposent des protections et des soutiens nécessaires pour travailler en toute sécurité. Le COVID-19 ne signifie pas que nous affaiblissons ces droits - cela signifie que nous les renforçons.
Les travailleurs savent que si nous attendons que la science soit certaine avant de mettre en oeuvre des protections, de nombreux travailleurs en paieront le prix. C’est pourquoi les syndicats se battent pour le principe de précaution, qui soutient que l’absence de certitude scientifique ne devrait pas empêcher des actions prudentes susceptibles de réduire les risques.
Alors que le monde est confronté à cette nouvelle contagion inconnue appelée COVID-19, les gouvernements et les employeurs devraient équiper les travailleurs de toutes les protections disponibles, jusqu'à ce que la source de transmission soit déterminée - et non l'inverse.
Cela signifie que nous devons défendre nos droits fondamentaux au travail qui sont protégés par les lois sur la santé et la sécurité dans toutes les juridictions au Canada. Ces trois droits fondamentaux sont :
Bien que la loi oblige votre employeur à fournir une protection contre les dangers résultant de, liés à, ou survenant au cours de l'emploi, nos membres doivent s'assurer que leur sécurité personnelle est protégée en prenant en compte les conséquences potentielles pour chaque action et décision qu'ils prennent à la fois au travail et à la maison.
Alors que nous pleurons les morts, la Conférence ferroviaire de Teamsters continue de se battre pour les vivants.
Fraternellement,
Don Ashley
Directeur législatif
national